noir & blanc
couleur
x MVEC
La matière se fissure sous les coups de butoir d’émotions trop fortes. Tapies derrière le faux masque d’une apparente sérénité, elles s’affrontent tels des vents
contraires : hurlantes du silence qu’elles s’imposent, muettes d’une souffrance, d’un sentiment trop criant.
Grégory Gaydu met ses personnages en condition : il plante le décor, choisit l’ambiance musicale, provoque la scène. Et, dans son viseur, attend le moment ultime. Magie, mystère de l’instant où l’impalpable trouve le chemin de la pellicule.
Quel que soit le visage que l’on veuille donner à voir, il n’y a de lisses que les vies atones. Les blancs – d’un éclat, d’un craquèlement, d’un souffle - percent le noir, omniprésent, omnipotent. L’œil du spectateur doit s’habituer à la noirceur : il peut alors se faire plus incisif, pour déceler dans ces masques de pierre, ces écrins d’argile, le cœur qui palpite, l’âme qui vacille.
Tout simplement l’être humain qui se terre, s’enterre, sans se taire, pour, enfin, rejaillir du cadre tel qu’en lui-même, dans sa vérité la plus crue.
Contact : gregorygaydu@gmail.com
06-84-96-65-70
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